10 avril 2018 (Waterloo, Ontario) – Le Conseil mondial pour les réfugiés (CMR) a publié son rapport provisoire intitulé Transformer le système international de protection des réfugiés : solidarité, humanité et responsabilisation, dans lequel il présente dans leurs grandes lignes les résultats obtenus à ce jour grâce à ses efforts pour proposer de nouvelles idées pour résoudre la crise des réfugiés que connaît notre planète.
À l’heure où le nombre de réfugiés dans le monde ne cesse de croître, de plus en plus de gens sont forcés de quitter leur foyer à la recherche de sécurité et doivent composer avec des périodes d’exil plus longues que jamais auparavant. Toutefois, les gouvernements responsables de ces mouvements de réfugiés et ceux qui rompent leur promesse d’aider les plus vulnérables de ce monde ne sont pas toujours tenus d’assumer leurs responsabilités.
En consultation avec des représentants gouvernementaux, des acteurs de la société civile et des experts de tous les coins du globe, le CMR propose des façons de promouvoir la coopération, de renforcer la responsabilisation, d’améliorer le financement et de faire appel à la technologie pour combler les lacunes intrinsèques du système international de protection des réfugiés.
« Ce que nous avons appris, c’est qu’un leadership politique fait cruellement défaut », de déclarer Lloyd Axworthy, président du CMR, ajoutant que « Peu est fait pour responsabiliser les régimes ou groupes qui provoquent les crises de réfugiés, et l’aide financière pour les réfugiés et les collectivités d’accueil souffre d’insuffisance chronique. Par conséquent, les États d’accueil se sentent souvent abandonnés, car ils assument seuls le poids de l’aide aux réfugiés ».
Le Conseil mondial pour les réfugiés (CMR) a également publié un nouveau document de discussion ‒ intitulé Promesse tenue : trois propositions de mécanisme de responsabilisation pour le régime international de protection des réfugiés – dans lequel on propose la création d’organes de gouvernance internationale chargés de surveiller et de vérifier la conformité aux engagements pris par les gouvernements en réaction à la crise des réfugiés. Ces organes s’efforceraient d’accroître l’engagement des donateurs ainsi que la coopération et la conformité des États, et d’assurer un financement plus prévisible.
Il s’agit du premier document de discussion d’une série destinée à étayer les recommandations officielles faites par le CMR dans son rapport final, dont la publication est prévue pour 2019.
« Les États et les dirigeants doivent être tenus responsables de leurs actes », poursuit M. Axworthy. « En ce centrant sur une responsabilisation accrue et une meilleure disponibilité du financement, le Conseil mondial pour les réfugiés favorise la réforme d’un système international qui a souvent laissé tomber à la fois les réfugiés et les pays qui les accueillent. »
Responsables des médias
Madison Cox
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À propos du Conseil mondial pour les réfugiés
Créé en 2017 par le Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale (CIGI), le Conseil mondial pour les réfugiés (CMR) est un groupe indépendant formé d’experts et de leaders du monde politique de partout au monde. Son objectif consiste à trouver de nouvelles façons de répondre aux besoins des réfugiés et des États concernés. Le CMR entend proposer de nouvelles approches pour la promotion d’une coopération internationale accrue, qui profitera aussi bien aux réfugiés qu’aux pays d’accueil et de transit.
À propos du Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale (CIGI)
Au CIGI, nous sommes un groupe de réflexion indépendant et non partisan doté d’un point de vue objectif et unique de portée mondiale. Nos recherches, nos avis et nos interventions publiques ont des effets réels sur le monde d'aujourd’hui car ils apportent de la clarté et une réflexion novatrice pour l’élaboration des politiques à l’échelle internationale. Grâce à des travaux réalisés en collaboration et en partenariat avec des pairs et des spécialistes interdisciplinaires des plus compétents, nous sommes devenus une référence grâce à l’influence de nos recherches et à la fiabilité de nos analyses.